Dat’AIDS Phylo – Dynamique des réseaux de transmission du VIH en France
- Porteur du projet : Laurent HOCQUELOUX
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Date de mise en œuvre du projet : 01/10/2023
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Période de recueil des données : du 01/01/2010 au 31/12/2022
- Information
- Objectif
- Personnes concernées
- Critères d’inclusion
- Résumé
- Données collectées
- Publications
Information
État de la prise en charge des adultes vivant avec le VIH en France
Qui est le promoteur de la recherche ?
Association Dat’AIDS – www.dataids.org –
Représentée par son président Pr André CABIE (CHU Martinique)
Quel est l’objectif de la recherche ?
Etudier l’évolution des caractéristiques épidémiologiques des personnes vivant avec le VIH en France.
La liste des études liées à cette recherche est consultable ici (lien sur « ici »).
Comment participer ?
Pour participer, vous devez donner votre consentement oral.
Quelles données sont collectées ?
Cette recherche est réalisée à partir des données collectées au cours de votre prise en charge pour l’infection à VIH.
Quels centres hospitaliers participent à cette recherche ?
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital de la Croix-Rousse - Hospices Civils de Lyon
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Jean Minjoz - Besançon
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Gabriel-Montpied - Clermont Ferrand
- Service des Maladies Infectieuses – CHU de Martinique - Fort de France
- Service des Maladies Infectieuses - CHU de Pointe-à-Pitre
- Service des Maladies Infectieuses - CHD Les Oudairies - La Roche Sur Yon
- Service d’Immunologie Clinique - Hôpital Sainte Marguerite - Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital de la Conception - Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Gui de Chauliac - Montpellier
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Brabois - Nancy
- Service des Maladies Infectieuses - Hôtel-Dieu - Nantes
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital l’Archet - Nice
- Service des Maladies Infectieuses - Centre Hospitalier Régional Orléans
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Bichat - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
- Service de Médecine Interne - Hôpital Bicêtre - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Necker-Pasteur - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
- Service des Maladies Infectieuses - Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
- Service de Médecine Interne - Hôpital Robert Debré - Reims
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Pontchaillou - Rennes
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Nord - Saint Etienne
- Le Trait d’Union - Hôpital Civil - Strasbourg
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Purpan - Toulouse
- Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Guy Chatiliez - Tourcoing
Cette recherche présente-elle un risque pour ma santé ?
Cette recherche ne présente aucun risque pour votre santé. Les résultats qui en seront issus ne permettront pas d’apporter des informations pertinentes pour votre santé en particulier. Ils favoriseront le développement des connaissances dans le domaine de la prise en charge de l’infection à VIH.
Comment est garantie la confidentialité de mes données ?
Les données vous concernant seront recueillies dans un fichier informatique. Afin d’assurer leur confidentialité, vos données seront identifiées par un numéro de code puis exploitées dans le cadre de publications ou de communications de manière strictement anonyme. Seul votre médecin pourra faire la correspondance entre vous et votre numéro de code.
A qui mes données sont transmises ?
Vos données sont transmises au promoteur de la recherche (Association Dat’AIDS) et/ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte afin de réaliser les analyses pour la recherche.
En cas de transfert en France ou dans un autre pays européen, vos données seront totalement anonymes.
Les données collectées sont-elles transférées hors de l’Union Européenne ? Non
Pendant combien de temps mes données sont-elles conservées ?
Vos données sont conservées tout au long de la recherche. Après la fin de la recherche, les données seront archivées pour une durée de 15 ans, puis détruites. L’investigateur pourra vous informer, sur votre demande, des résultats globaux de cette recherche.
Quels sont mes droits ?
Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique aux fichiers et aux libertés (loi modifiée du 6 janvier 1978), de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), vous disposez de différents droits :
- Droit d’accès : vous pouvez obtenir des informations concernant le traitement de vos données personnelles ainsi qu’une copie de ces données personnelles. Vous pouvez également accéder directement ou par l’intermédiaire d’un médecin de votre choix à l’ensemble de vos données médicales en application des dispositions de l’article L 1111-7 du Code de la Santé Publique.
- Droit de rectification : si vous estimez que vos données personnelles sont inexactes ou incomplètes
- Droit d’opposition : si vous refusez que vos données soient utilisées
- Droit à la limitation du traitement : vous pouvez demander de geler l’utilisation de vos données dans le futur et pour une durée limitée
- Droit de retrait de consentement : vous pouvez retirer votre consentement pour participer à la recherche, les données obtenues avant que celui-ci n'ait été retiré seront utilisées. Les données recueillies après le retrait de votre consentement ne seront pas utilisées pour cette recherche et resteront destinées à l’usage strict du soin.
Vous pouvez également porter une réclamation auprès de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/webform/adresser-une-plainte/.
Suis-je obligé(e) de participer à cette recherche ?
Non, votre participation à cette recherche est libre. Vous pouvez refuser de participer à cette recherche, et vous pouvez à tout moment vous retirer de cette recherche, sans préjudice. Cela n’aura aucune conséquence sur la qualité des soins qui vous seront donnés ; vous devez simplement en informer l’investigateur.
Qui contacter pour exercer mes droits?
- Le promoteur de la recherche, responsable du traitement : Association Dat’Aids
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - Le Délégué à la Protection des Données (DPO) :
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Objectif
Identifier et caractériser les réseaux de transmission du VIH à l’échelle nationale, notamment leur évolution sur les années récentes, et le lien avec l’épidémiologie de VIH parmi les personnes nées à l’étranger.
Personnes concernées
Patients infectés par le VIH
Critères d’inclusion
Patient adulte infecté par le VIH avec au moins une séquence de génotype disponible.
Résumé
L’analyse des séquences des virus infectant chaque individu diagnostiqué, obtenues lors du génotypage de résistance, est une approche épidémiologique complémentaire permettant de reconstituer un réseau de transmission ou cluster, et de déterminer les caractéristiques communes des individus constituant ce cluster.
Elles ont permis d’identifier des facteurs de risque d’appartenir à des clusters (âge, mode de contamination, lieu ou mode de rencontre), d’alerter sur des phénomènes de diffusion anormalement élevés, d’identifier des souches potentiellement plus virulentes (1-5).
En France, la dynamique de l’épidémie est toujours particulièrement élevée chez les HSH, mais les personnes nées hors de France représentent une part de plus en plus importante des nouveaux diagnostics, nécessitant de s’intéresser davantage à leur mode de contamination.
Récemment, nous avons conduit une étude en région Centre-Val-de-Loire, qui a l’un des taux de positivité du dépistage du VIH les plus élevés de France, pour améliorer notre compréhension de la dynamique épidémique (4). Entre 2010 et 2020, 23% des individus étaient rattachés à un cluster. Nous avons identifié le mode de transmission HSH (OR 2.69, p < 0.01), la charge virale élevée (OR 1.39, p < 0.01) et la domiciliation dans le Loir-et-Cher (OR 3.17, p < 0.05) comme étant des facteurs de risque d’appartenir à un cluster. Être originaire d’Afrique subsaharienne (OR 0.05, p < 0.01) était inversement associé à ce risque. Plusieurs clusters en forte expansion ont été détectés, incitant à une surveillance accrue.
Néanmoins l’interprétation des résultats est limitée par la base de données locale : les réseaux impliquant des individus suivis dans d’autres régions ont pu être passés sous silence, et l’absence de détection de réseau de transmission impliquant la population migrante peut être biaisée par le parcours de vie de ces personnes (diagnostic fait ailleurs). Étendre ce type d’étude à l’échelle nationale permettrait une meilleure exhaustivité de détection des clusters, identifier d’éventuels réseaux de transmission spécifiques aux migrants, alerter sur la propagation anormalement élevée d’une souche ou au sein d’une communauté.
Données collectées
Données personnelles (ex. Age, mois et année de naissance, pays de naissance, etc.) : sexe, numéro et département du centre de suivi, pays et année de naissance, âge
Vie personnelle (ex. habitudes de vie, situation familiale, etc.) : mode de contamination, toxicomanie
Données de santé (suivi médical, santé sexuelle...): date de primo-infection, stade CDC, CD4, charge virale, nombre total de prélèvements, Ag HBs, Ac VHC, antécédents d’IST, date de prélèvement et séquence du génotype