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Impact des petites charges virales persistantes sur l’avenir thérapeutique des patients.

  • Porteur du projet : Lise Cuzin

  • Date de mise en œuvre du projet : 01/02/2021

  • Période de recueil des données : du 01/01/2015 au 30/09/2020

Information

État de la prise en charge des adultes vivant avec le VIH en France

Qui est le promoteur de la recherche ?
Association Dat’AIDS – www.dataids.org – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Représentée par son président Pr André CABIE (CHU Martinique)

Quel est l’objectif de la recherche ?
Etudier l’évolution des caractéristiques épidémiologiques des personnes vivant avec le VIH en France.

La liste des études liées à cette recherche est consultable ici (lien sur « ici »).

Comment participer ?
Pour participer, vous devez donner votre consentement oral.

Quelles données sont collectées ?
Cette recherche est réalisée à partir des données collectées au cours de votre prise en charge pour l’infection à VIH.

Quels centres hospitaliers participent à cette recherche ?

  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital de la Croix-Rousse - Hospices Civils de Lyon
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Jean Minjoz - Besançon
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Gabriel-Montpied - Clermont Ferrand
  • Service des Maladies Infectieuses – CHU de Martinique - Fort de France
  • Service des Maladies Infectieuses - CHU de Pointe-à-Pitre
  • Service des Maladies Infectieuses - CHD Les Oudairies - La Roche Sur Yon
  • Service d’Immunologie Clinique - Hôpital Sainte Marguerite - Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital de la Conception - Assistance Publique des Hôpitaux de Marseille
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Gui de Chauliac - Montpellier
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Brabois - Nancy
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôtel-Dieu - Nantes
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital l’Archet - Nice
  • Service des Maladies Infectieuses - Centre Hospitalier Régional Orléans
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Bichat - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
  • Service de Médecine Interne - Hôpital Bicêtre - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Necker-Pasteur - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
  • Service des Maladies Infectieuses - Groupe Hospitalier Pitié Salpêtrière - Assistance Publique des Hôpitaux de Paris
  • Service de Médecine Interne - Hôpital Robert Debré - Reims
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Pontchaillou - Rennes
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Nord - Saint Etienne
  • Le Trait d’Union - Hôpital Civil - Strasbourg
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Purpan - Toulouse
  • Service des Maladies Infectieuses - Hôpital Guy Chatiliez - Tourcoing

Cette recherche présente-elle un risque pour ma santé ?
Cette recherche ne présente aucun risque pour votre santé. Les résultats qui en seront issus ne permettront pas d’apporter des informations pertinentes pour votre santé en particulier. Ils favoriseront le développement des connaissances dans le domaine de la prise en charge de l’infection à VIH.

Comment est garantie la confidentialité de mes données ?
Les données vous concernant seront recueillies dans un fichier informatique. Afin d’assurer leur confidentialité, vos données seront identifiées par un numéro de code puis exploitées dans le cadre de publications ou de communications de manière strictement anonyme. Seul votre médecin pourra faire la correspondance entre vous et votre numéro de code.

A qui mes données sont transmises ?
Vos données sont transmises au promoteur de la recherche (Association Dat’AIDS) et/ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte afin de réaliser les analyses pour la recherche.

En cas de transfert en France ou dans un autre pays européen, vos données seront totalement anonymes.

Les données collectées sont-elles transférées hors de l’Union Européenne ? Non

Pendant combien de temps mes données sont-elles conservées ?

Vos données sont conservées tout au long de la recherche. Après la fin de la recherche, les données seront archivées pour une durée de 15 ans, puis détruites. L’investigateur pourra vous informer, sur votre demande, des résultats globaux de cette recherche.

Quels sont mes droits ?
Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique aux fichiers et aux libertés (loi modifiée du 6 janvier 1978), de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), vous disposez de différents droits :

  • Droit d’accès : vous pouvez obtenir des informations concernant le traitement de vos données personnelles ainsi qu’une copie de ces données personnelles. Vous pouvez également accéder  directement ou par l’intermédiaire d’un médecin de votre choix à l’ensemble de vos données médicales en application des dispositions de l’article L 1111-7 du Code de la Santé Publique.
  • Droit de rectification : si vous estimez que vos données personnelles sont inexactes ou incomplètes
  • Droit d’opposition : si vous refusez que vos données soient utilisées
  • Droit à la limitation du traitement : vous pouvez demander de geler l’utilisation de vos données dans le futur et pour une durée limitée
  • Droit de retrait de consentement : vous pouvez retirer votre consentement pour participer à la recherche, les données obtenues avant que celui-ci n'ait été retiré seront utilisées. Les données recueillies après le retrait de votre consentement ne seront pas utilisées pour cette recherche et resteront destinées à l’usage strict du soin.

Vous pouvez également porter une réclamation auprès de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/webform/adresser-une-plainte/.

Suis-je obligé(e) de participer à cette recherche ?
Non, votre participation à cette recherche est libre. Vous pouvez refuser de participer à cette recherche, et vous pouvez à tout moment vous retirer de cette recherche, sans préjudice. Cela n’aura aucune conséquence sur la qualité des soins qui vous seront donnés ; vous devez simplement en informer l’investigateur.

Qui contacter pour exercer mes droits?

  • Le promoteur de la recherche, responsable du traitement : Association Dat’Aids Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
  • Le Délégué à la Protection des Données (DPO) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
 

Objectif

Évaluer l’impact du temps passé avec une faible charge virale sur un échec virologique ultérieur, ou un changement de stratégie thérapeutique.

Personnes concernées

Patients infectés par le VIH

Qui peut participer ?
Toute personne adulte qui consulte ou est hospitalisé dans le cadre de la prise en charge de leur infection à VIH.

Critères d’inclusion

Tous les patients de la cohorte sous traitement antirétroviral depuis plus de 6 mois.

Résumé

Le constat d’une charge virale persistante détectable à faible niveau (LLV) peut résulter de différents mécanismes, peut traduire une réplication virale active [1], conduire à l’accumulation de mutations de résistance [2] ou à une activation immune persistante [3]. Cette situation ne semble relever ni d’une résistance virologique acquise, ni d’un défaut de concentration en antirétroviral actif [4].

Les définitions utilisées dans la littérature varient, mais un consensus semble se faire autour de valeurs de CV entre 50 et 500 copies. Avec cette définition, 4 à 8% (selon les études) des patients ayant atteint l’indétectabilité vont présenter une LLV à un moment de leur histoire [5, 6].

L’évolution vers un échec virologique confirmé (que l’on peut définir par une CV > 1 000 copies/ml) ou les répercussions sur la morbi-mortalité sont mal connues et de fait, les recommandations de conduite à tenir dans ces situations tendent à conseiller une surveillance rapprochée et un renforcement de l’adhérence au traitement (Recommandations EACS 2019).

 

Références :

  1. Tobin NH, Learn GH, Holte SE, Wang Y, Melvin AJ, McKernan JL, et al. Evidence that Low-Level Viremias during Effective Highly Active Antiretroviral Therapy Result from Two Processes: Expression of Archival Virus and Replication of Virus. Journal of Virology 2005; 79: 9625-34.
  2. Delaugerre C, Gallien S, Flandre P, Mathez D, Amarsy R, Ferret S, et al. Impact of low-level-viremia on HIV-1 drug-resistance evolution among antiretroviral treated-patients. PLoS One 2012; 7: e36673.
  3. Karlsson AC, Younger SR, Martin JN, Grossman Z, Sinclair E, Hunt PW, et al. Immunologic and virologic evolution during periods of intermittent and persistent low-level viremia. AIDS 2004; 18: 981-9.
  4. Palich R, Wirden M, Peytavin G, Lê M-P, Seang S, Abdi B, et al. Persistent low-level viraemia in antiretroviral treatment-experienced patients is not linked to viral resistance or inadequate drug concentrations. Journal of Antimicrobial Chemotherapy 2020;
  5. Elvstam O, Medstrand P, Yilmaz A, Isberg P-E, Gisslén M, Björkman P. Virological failure and all-cause mortality in HIV-positive adults with low-level viremia during antiretroviral treatment. PLOS ONE 2017; 12: e0180761.
  6. Ryscavage P, Kelly S, Li JZ, Harrigan PR, Taiwo B. Significance and clinical management of persistent low-level viremia and very-low-level viremia in HIV-1-infected patients. Antimicrob Agents Chemother 2014; 58: 3585-98.

Données collectées

Données personnelles (ex. Age, mois et année de naissance, pays de naissance, etc.)
Vie personnelle (ex. habitudes de vie, situation familiale, etc.)
Données de santé (suivi médical, santé sexuelle...)

Publications

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