Porteur du projet : Amandine GAGNEUX-BRUNON
Date de mise en œuvre du projet : 01/07/2019
Période de recueil des données : du 01/01/2014 au 31/12/2021
Qui est le promoteur de la recherche ?
Association Dat’AIDS – www.dataids.org –
Représentée par son président Pr André CABIE (CHU Martinique)
Comment participer ?
Pour participer, vous devez donner votre consentement oral.
Quels centres hospitaliers participent à cette recherche ?
Liste des centres hospitaliers participant :
Cette recherche présente-elle un risque pour ma santé ?
Cette recherche ne présente aucun risque pour votre santé. Les résultats qui en seront issus ne permettront pas d’apporter des informations pertinentes pour votre santé en particulier. Ils favoriseront le développement des connaissances dans le domaine de la prise en charge de l’infection à VIH.
Comment est garantie la confidentialité de mes données ?
Les données vous concernant seront recueillies dans un fichier informatique. Afin d’assurer leur confidentialité, vos données seront identifiées par un numéro de code puis exploitées dans le cadre de publications ou de communications de manière strictement anonyme. Seul votre médecin pourra faire la correspondance entre vous et votre numéro de code.
A qui mes données sont transmises ?
Vos données sont transmises au promoteur de la recherche (Association Dat’AIDS) et/ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte afin de réaliser les analyses pour la recherche.
En cas de transfert en France ou dans un autre pays européen, vos données seront totalement anonymes.
Les données collectées sont-elles transférées hors de l’Union Européenne ? Non
Pendant combien de temps mes données sont-elles conservées ?
Vos données sont conservées tout au long de la recherche. Après la fin de la recherche, les données seront archivées pour une durée de 15 ans, puis détruites. L’investigateur pourra vous informer, sur votre demande, des résultats globaux de cette recherche.
Quels sont mes droits ?
Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique aux fichiers et aux libertés (loi modifiée du 6 janvier 1978), de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), vous disposez de différents droits :
Vous pouvez également porter une réclamation auprès de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/webform/adresser-une-plainte/.
Suis-je obligé(e) de participer à cette recherche ?
Non, votre participation à cette recherche est libre. Vous pouvez refuser de participer à cette recherche, et vous pouvez à tout moment vous retirer de cette recherche, sans préjudice. Cela n’aura aucune conséquence sur la qualité des soins qui vous seront donnés ; vous devez simplement en informer l’investigateur.
Qui contacter pour exercer mes droits?
Evaluer la valeur prédictive à 5 ans des classifications de l’Infectious Diseases Society of America et de l’European AIDS Clinical Society et des recommandations françaises du Morlat de la maladie rénale chronique (MRC) pour la survenue de l’insuffisance rénale chronique terminale, d’évènements cardiovasculaires et du décès chez les patients vivant avec le VIH suivis dans la cohorte Dat’AIDS.
Qui peut participer ?
Toute personne adulte qui consulte ou est hospitalisé dans le cadre de la prise en charge de leur infection à VIH.
Patients infectés par le VIH suivis dans la cohorte DAT’AIDS avec une durée minimale de suivi de 5 ans, seuls les patients ayant débuté un traitement de suppléance rénale, ou ayant été greffés rénaux avant les 5 ans de période d’observation ne pourront être inclus dans l’analyse des données.
La maladie rénale chronique (MRC) est nettement plus prévalente chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) qu’en population générale. La prévalence, selon les études, varie de 1 à 48 %. Ces différences majeures de prévalence observées sont liées aux différences de prévalence de l’hypertension artérielle, des co-infections hépatite B, hépatite C, de la présence du gène APOL1, de l’âge, du contrôle immuno-virologique dans les différentes populations étudiées. Cependant, l’utilisation de critères différents dans les études épidémiologiques peut aussi expliquer les différences de prévalence observées, certaines ne définissant la MRC que sur le critère du débit de filtration glomérulaire <60 mL/min/1.73m2, d’autres prenant aussi en considération la protéinurie. De plus, il existe plusieurs recommandations pour le dépistage de la MRC chez les PVVIH : les recommandations de l’IDSA (Infectious Diseases Society of America) qui stratifient les patients sur 4 niveaux de risque en fonction du débit de filtration glomérulaire (DFG) et de la protéinurie, les recommandations de l’EACS (European AIDS Clinical Society) qui stratifient les patients sur 3 niveaux de risques, et les recommandations du rapport Morlat prenant en compte la protéinurie pour les patients dont le DFG est supérieur à 60 mL/min/1,73m2 et le DFG seulement pour les patients avec un DFG inférieur. Nous avions présenté à Glasgow en 2017, les différences de prévalence observées dans notre cohorte locale en fonction de l’utilisation des ces 3 recommandations. En utilisant les recommandations de l’EACS, de l’IDSA et des recommandations françaises, nous avions respectivement identifié 8,9 %, 36,9 %, et 47,4 % de patients relevant d’un suivi néphrologique. Plusieurs méta-analyses en population générale et dans d’autres populations ont montré une forte association entre une albuminurie supérieure à 30 mg/g de créatinine urinaire et le risque d’évènements cardiovasculaires, de décès, et de développement d’une insuffisance rénale chronique terminale. Ces méta-analyses sont à la base des recommandations KDIGO en population générale, reprise dans les recommandations de l’IDSA. Chez les PVVIH, une protéinurie même modérée est associée à une augmentation du risque d’évènements cardiovasculaires, d’insuffisance rénale chronique terminale et de décès. Il est donc crucial d’uniformiser les recommandations de dépistage de la MRC. Néanmoins, il reste à déterminer quelle recommandation est la plus prédictive des évènements cardiovasculaires, de décès et d’insuffisance rénale chronique terminale.
Données personnelles (ex. Age, mois et année de naissance, pays de naissance, etc.)
Données de santé (suivi médical, santé sexuelle...)