Porteur du projet : Firouze BANI-SADR
Date de mise en œuvre du projet : 14/10/2019
Période de recueil des données : du 01/01/2004 au 31/12/2018
Qui est le promoteur de la recherche ?
Association Dat’AIDS – www.dataids.org –
Représentée par son président Pr André CABIE (CHU Martinique)
Qui peut participer ?
Toute personne adulte qui consulte ou est hospitalisé dans le cadre de la prise en charge de leur infection à VIH.
Comment participer ?
Pour participer, vous devez donner votre consentement oral.
Quels centres hospitaliers participent à cette recherche ?
Liste des centres hospitaliers participant :
Cette recherche présente-elle un risque pour ma santé ?
Cette recherche ne présente aucun risque pour votre santé. Les résultats qui en seront issus ne permettront pas d’apporter des informations pertinentes pour votre santé en particulier. Ils favoriseront le développement des connaissances dans le domaine de la prise en charge de l’infection à VIH.
Comment est garantie la confidentialité de mes données ?
Les données vous concernant seront recueillies dans un fichier informatique. Afin d’assurer leur confidentialité, vos données seront identifiées par un numéro de code puis exploitées dans le cadre de publications ou de communications de manière strictement anonyme. Seul votre médecin pourra faire la correspondance entre vous et votre numéro de code.
A qui mes données sont transmises ?
Vos données sont transmises au promoteur de la recherche (Association Dat’AIDS) et/ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte afin de réaliser les analyses pour la recherche.
En cas de transfert en France ou dans un autre pays européen, vos données seront totalement anonymes.
Les données collectées sont-elles transférées hors de l’Union Européenne ? Non
Pendant combien de temps mes données sont-elles conservées ?
Vos données sont conservées tout au long de la recherche. Après la fin de la recherche, les données seront archivées pour une durée de 15 ans, puis détruites. L’investigateur pourra vous informer, sur votre demande, des résultats globaux de cette recherche.
Quels sont mes droits ?
Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique aux fichiers et aux libertés (loi modifiée du 6 janvier 1978), de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), vous disposez de différents droits :
Vous pouvez également porter une réclamation auprès de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/webform/adresser-une-plainte/.
Suis-je obligé(e) de participer à cette recherche ?
Non, votre participation à cette recherche est libre. Vous pouvez refuser de participer à cette recherche, et vous pouvez à tout moment vous retirer de cette recherche, sans préjudice. Cela n’aura aucune conséquence sur la qualité des soins qui vous seront donnés ; vous devez simplement en informer l’investigateur.
Qui contacter pour exercer mes droits?
Etudier l’association entre le risque de leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) et l’infection par le virus de l’hépatite C (avec ou sans cirrhose) et chez les patients guéris de leur infection par le virus de l’hépatite C.
Qui peut participer ?
Toute personne adulte qui consulte ou est hospitalisé dans le cadre de la prise en charge de leur infection à VIH.
Tous les patients VIH coinfectés par le virus de l’hépatite C (définie par une sérologie VHC positive et/ou ARN VHC > 50 UI/ml) inclus dans la cohorte Dat’AIDS
Les patients co-infectés VIH/ Hépatite C (VHC) sont à haut risque de développer une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP). En effet, dans la cohorte nationale FHDH (French Hospital Database on HIV) deux facteurs étaient associés à la survenue d’une LEMP : l’initiation d’un traitement antirétroviral depuis moins de 6 mois et la co-infection VHC. Parmi les 92 477 patients inclus dans cette cohorte, 555 patients ont développé une LEMP et la co-infection VHC était associée à un HR de 1,40 95% CI (1,02-1,93).
Des cas de LEMP ont été décrits chez des patients cirrhotiques (alcool, hémochromatose et VHC) sans autre immunodépression associée.
Le risque plus élevé de LEMP chez les patients VHC peut être secondaire à l’infection VHC per se et/ou secondaire à la cirrhose. En effet, l’infection VHC per se engendre une activation lymphocytaire B et T et un impact sur les lymphocytes NK. La cirrhose est associée également avec une altération du répertoire des cellules NK.