Porteur du projet : Laurent Hocqueloux
Date de mise en œuvre du projet : 01/04/2020
Période de recueil des données : du 01/01/2015 au 31/12/2019
Qui est le promoteur de la recherche ?
Association Dat’AIDS – www.dataids.org –
Représentée par son président Pr André CABIE (CHU Martinique)
Quel est l’objectif de la recherche ?
Etudier l’évolution des caractéristiques épidémiologiques des personnes vivant avec le VIH en France.
La liste des études liées à cette recherche est consultable ici (lien sur « ici »).
Comment participer ?
Pour participer, vous devez donner votre consentement oral.
Quelles données sont collectées ?
Cette recherche est réalisée à partir des données collectées au cours de votre prise en charge pour l’infection à VIH.
Quels centres hospitaliers participent à cette recherche ?
Cette recherche présente-elle un risque pour ma santé ?
Cette recherche ne présente aucun risque pour votre santé. Les résultats qui en seront issus ne permettront pas d’apporter des informations pertinentes pour votre santé en particulier. Ils favoriseront le développement des connaissances dans le domaine de la prise en charge de l’infection à VIH.
Comment est garantie la confidentialité de mes données ?
Les données vous concernant seront recueillies dans un fichier informatique. Afin d’assurer leur confidentialité, vos données seront identifiées par un numéro de code puis exploitées dans le cadre de publications ou de communications de manière strictement anonyme. Seul votre médecin pourra faire la correspondance entre vous et votre numéro de code.
A qui mes données sont transmises ?
Vos données sont transmises au promoteur de la recherche (Association Dat’AIDS) et/ou aux personnes ou sociétés agissant pour son compte afin de réaliser les analyses pour la recherche.
En cas de transfert en France ou dans un autre pays européen, vos données seront totalement anonymes.
Les données collectées sont-elles transférées hors de l’Union Européenne ? Non
Pendant combien de temps mes données sont-elles conservées ?
Vos données sont conservées tout au long de la recherche. Après la fin de la recherche, les données seront archivées pour une durée de 15 ans, puis détruites. L’investigateur pourra vous informer, sur votre demande, des résultats globaux de cette recherche.
Quels sont mes droits ?
Conformément aux dispositions de la loi relative à l’informatique aux fichiers et aux libertés (loi modifiée du 6 janvier 1978), de la loi n° 2018-493 du 20 juin 2018 relative à la protection des données personnelles et du Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016 relatif à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGPD), vous disposez de différents droits :
Vous pouvez également porter une réclamation auprès de la CNIL : https://www.cnil.fr/fr/webform/adresser-une-plainte/.
Suis-je obligé(e) de participer à cette recherche ?
Non, votre participation à cette recherche est libre. Vous pouvez refuser de participer à cette recherche, et vous pouvez à tout moment vous retirer de cette recherche, sans préjudice. Cela n’aura aucune conséquence sur la qualité des soins qui vous seront donnés ; vous devez simplement en informer l’investigateur.
Qui contacter pour exercer mes droits?
Comparer le risque de survenue d’une ou plusieurs pathologies en lien avec une auto-réactivité ou bien liée à une activation immune résiduelle (cancers non classant, pathologies vasculaires aiguës) en fonction de la précocité de l’initiation des antirétroviraux : dès la primo-infection versus en phase chronique. L’hypothèse de travail est que le traitement précoce réduirait ce risque.
Qui peut participer ?
Toute personne adulte qui consulte ou est hospitalisé dans le cadre de la prise en charge de leur infection à VIH.
Tous les patients VIH avec au moins une ligne ARV et devenus indétectables sous ARV au moins une fois.
Si le bénéfice d’un traitement antirétroviral précoce (CD4 >500/mm3) est avéré, il ne met pas à l’abri des complications liées à une inflammation chronique résiduelle (évènements cardio-vasculaires, cancers non classant, etc). Les patients qui reçoivent un traitement dès la primo-infection ont davantage de chance de restaurer de manière optimale leur barrière intestinale. Ceci pourrait réduire l’inflammation chronique résiduelle, en particulier l’auto-réactivité médiée par la perméabilité de la muqueuse digestive aux IgA et IgG (travaux collaboratifs avec Institut Pasteur). A ce jour aucune étude n’a évalué l’impact d’un traitement en primo-infection (versus en phase chronique) sur le risque de développer des complications auto-immunes ou liées à l’inflammation chronique résiduelle.
Données personnelles (ex. Age, mois et année de naissance, pays de naissance, etc.) : pays de naissance
Vie personnelle (ex. habitudes de vie, situation familiale, etc.) : tabac, alcool, drogue
Données de santé (suivi médical, santé sexuelle...) : antécédents médicaux, CD4, ARN VIH, ADN VIH, histoire thérapeutique